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Article de Maude Goyer / En mode organisation pour la rentrée

18 août 2019 | Maude Goyer, Maman 24/7


La cloche va bientôt sonner pour des milliers d’élèves du Québec. Derrière les sacs à dos bien remplis, les cartables neufs et les souliers vernis, il y a de l’organisation.



La cloche va bientôt sonner pour des milliers d’élèves du Québec.

Derrière les sacs à dos bien remplis, les cartables neufs et les souliers vernis, il y a de l’organisation. Et si certains parents vivent cela sans stress, d’autres angoissent juste à penser aux préparatifs.

« Il s’agit d’une transition qui implique du stress, et donc un lâcher-prise », dit Christine Gervais, professeure et chercheuse au Centre d’études et de recherche en intervention familiale à l’Université du Québec en Outaouais. « Les parents doivent, autant que possible, faire en sorte que cette transition soit la plus harmonieuse possible en montrant que la rentrée, ce n’est pas que stressant : c’est une période de fébrilité et c’est stimulant! »

La spécialiste suggère de mettre l’accent sur ce que l’enfant trouve excitant : s’il parle de ses amis lorsqu’on aborde le sujet de la rentrée, alors c’est là-dessus qu’on insiste. « Il faut trouver ce qui l’accroche, souligne-t-elle, et ne pas oublier que notre propre perception va jouer sur sa perception. »

Maman de deux enfants, Martine Desautels enseigne depuis 25 ans dans une école primaire des Laurentides : des rentrées scolaires, elle en a vécues! « Les parents s’en mettent beaucoup sur les épaules, remarque-t-elle. Ils veulent que tout soit parfait, ils se surchargent… Je pense qu’ils doivent apprendre à prendre ça un jour à la fois et à faire confiance à leurs enfants! »

Pour certains parents, la clé d’une rentrée réussie, c’est de s’organiser bien à l’avance. C’est le cas de Nathalie, mère de trois enfants de 5, 8 et 11 ans : « Je fais les achats du matériel scolaire à la fin du mois de juin, dès que j’ai la liste, dit-elle. Après, je n’y pense plus! » Pour d’autres, c’est de profiter à fond de la belle saison… et de boucler la liste des effets scolaires à la dernière minute. « Je fais ça la veille du jour de la rentrée », dit Catherine en riant. « Je fais aussi des achats une fois la rentrée passée : il y a des effets scolaires à gros rabais. J’achète des choses qui vont servir, que ce soit plus tard dans l’année ou l’année suivante. »



Le stress financier joue aussi un rôle dans la façon de percevoir le mois de septembre.

Soucieux de faire des économies, certains parents surveillent les soldes. « Je fais mes achats dès que les rabais commencent dans les magasins », raconte Marie-Christine. « Et si je sais qu’il y a un rabais intéressant sur un article qui sera sans doute demandé l’an prochain, j’en achète des stocks supplémentaires. » Katryne est hyper organisée : elle a créé, sur Excel, un fichier détaillant les meilleurs prix dénichés pour chaque article… et cette liste est ajustée et corrigée, année après année! « Aussi, je fais les achats sur une longue période, indique-t-elle, ainsi la tâche est répartie sur plusieurs semaines… et le budget aussi ».

Peu importe la façon de gérer la rentrée scolaire, l’important est d’être à l’aise avec sa décision, qui va souvent de pair avec son mode de vie et ses valeurs. « La rentrée scolaire, c’est un beau moment pour se rapprocher de son enfant », rappelle Diane-Gabrielle Tremblay, professeure à l’École des sciences de l’administration de l’Université TÉLUQ et auteure de Conciliation emploi-famille et temps sociaux. « On peut parler de la manière dont on envisage l’année, parler des nouveautés, de ce qu’il va apprendre… »

Une autre bonne idée : confier à son enfant comment on percevait, à son âge, la rentrée scolaire. Cela permet de parler des défis, des craintes et des peurs, mais aussi de solutions et de petites victoires.



Bonne rentrée scolaire à tous!

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